Aménagements fauniques

Depuis nombres d’années, La Seigneurie du Triton, en collaboration avec la Fondation de la Faune du Québec, sous la supervision du ministère de l’environnement et de la faune, procède chaque année différents travaux de restauration sur le territoire, au niveau halieutique afin de préserver la survie de l’espèce et combler la pression de pêche.

En collaboration avec Nancy Émard, responsable des aménagements du territoire de la Seigneurie du Triton, créatrice de la lignée Triton, des efforts sur l’entretien des frayères, sur la aménagement d’abris, la  collecte de géniteurs dans des zones vierges, le dépôt sur le territoire d’œufs et d’alevins de ces mêmes géniteurs et le réintroduction des géniteurs dans nos lacs, permet d’offrir la meilleur qualité de pêche, dans un cadre naturel, tout en préservant l’espèce pour les générations futures.

Les travaux que nous réalisons chaque année au niveau halieutique, sont représentés: par le nettoyage des frayères et des berges; la mise en place des seuils de protection contre l’envahissement de la perchaude et le poisson blanc; capture de géniteurs  et récolte des œufs et laitance; dépôt dans les frayères des œufs et des alevins; création et maintien de truites lignée triton.

Explication de la lignée Triton

La Lignée de mouchetée Triton

Les aménagements halieutiques effectués à la Seigneurie du Triton sont faits en collaboration avec le Ministère de l’Environnement et la Fondation de la Faune du Québec. Chaque Année nous installons des cages dans la rivière Travers  et d’autres zones où nous savons que les truites présentes n’ont pas été touchées par l’homme.  Nous prélevons  environ 50 000 œufs . Ces derniers sont fécondés sur place et les géniteurs sont retournés en nature. Une femelle de 400 grammes donne environ 300 œufs. Quelque 50 % de ses œufs sont replacés dans les frayères sur le territoire du Triton soit environ 15 000 œufs. De plus, 20 000  œufs sont incubés en pisciculture. Et la dernière portion, soit 20 000 œufs, la moitié est retournée dans la rivière Travers pour combler le prélèvement et l’autre moitié est gardée sous forme d’alevin à la pisciculture pour une période de 6 mois. Ils sont ensuite retournés dans les lacs de la Seigneurie du Triton. Les autres œufs représentent un pourcentage de mortalité.

Une centaine de géniteurs de la lignée Triton est conservée en pisciculture pour palier à une éventuelle mauvaise année de prélèvement. C’est grâce à cette méthode rigoureuse et méthodique, que nous pouvons assurer une qualité de poisson aussi naturelle que possible.

La lignée d’ombles de fontaine Triton

La Seigneurie du Triton a entrepris une vaste étude sur son territoire au début des années 1990, dans laquelle des interventions ont été ciblées pour permettre l’amélioration de la productivité de l’omble de fontaine sur son territoire et, aussi, pour élaborer un programme de protection de cette lignée.

 

 

De fait, des études poussées ont été menées sur tout le territoire de la Seigneurie du Triton afin de pouvoir procéder aux actions susceptibles de rehausser la productivité naturelle des lacs et rivières qui s’y trouvent. Des organismes ont agi comme partenaires dans la réalisation de ces études, entre autres la Fondation de la faune du Québec et le ministère des Ressources naturelles et de la Faune du Québec.

Dès le départ, l’objectif de toutes ces interventions était de redonner à l’omble de fontaine sa place privilégiée sur le territoire de la Seigneurie du Triton, qu’il habite depuis des centaines d’années.

Pour ce faire, il fallait commencer à la base. Aussi, après l’exploration du territoire, les aménagements nécessaires ont été faits.

Certains lacs, qui avaient vu leur population de poissons modifiée par l’homme, ont été restaurés. Pour éviter le retour de poissons indésirables dans ces lacs, des obstacles ont été créés. De nouvelles frayères ont été aménagées, tandis que celles existantes ont été nettoyées pour en faciliter l’accès aux poissons.

Par la suite a débuté la conquête de la lignée Triton. En fait, il fallait trouver, sur le territoire de la Seigneurie du Triton, un endroit qui soit :

  • peu ou pas accessible aux ombles de fontaine ensemencés et provenant d’autres territoires
  • très peu fréquenté
  • propice à l’installation d’engins de capture

Lorsque cette portion de territoire a été cernée, nous avons entrepris – à l’automne, en période de reproduction – la collecte de géniteurs et d’œufs, avec les autorisations requises du ministère des Ressources naturelles et de la Faune.

Nous avons donc installé un filet trappe, un engin de pêche qui ne blesse pas les poissons, et nous avons commencé la capture de géniteurs. La majorité ont été frayés sur place (après avoir extrait les œufs des femelles et la laitance du mâle). Après quoi les géniteurs furent retournés immédiatement dans leur habitat. Plusieurs dizaines de milliers d’œufs ont été recueillis. Une partie de ces œufs ont été placés dans les frayères des lacs et des rivières de la Seigneurie du Triton. Cette étape avait pour objectif premier de permettre à des alevins de naître dans des frayères reconnues comme ayant un bon taux de survie à cause de leur emplacement. Ainsi, lorsque les poissons atteindront leur maturité sexuelle, ils pourront les retrouver beaucoup plus facilement. Les œufs restants ont été incubés à la pisciculture, puis retournés dans leur milieu naturel, plus tard en saison, souvent en fretin. Naturellement, le secteur où le prélèvement a eu lieu a reçu une partie de ce fretin, afin d’éviter une baisse de population à cet endroit. Un certain nombre de géniteurs ont été amenés et conservés en pisciculture. Lorsqu’ils auront terminé leur reproduction, ils seront retournés sur le territoire de la Seigneurie du Triton.

À la suite de ces interventions, les résultats ont été positifs. Il y a maintenant beaucoup plus d’ombles de fontaine qui se présentent dans les frayères de la Seigneurie du Triton. De même, on observe plus de classes d’âge dans le milieu (tailles différentes) et plus d’alevins dans les frayères au printemps.

L’objectif premier de travailler avec la lignée Triton est d’améliorer le taux de survie de l’omble de fontaine au début de son alimentation. Des études tendent à démontrer qu’un omble né dans un secteur donné est adapté à ses conditions physico-chimiques. Car chaque territoire a des conditions d’eau différentes. Les ombles de fontaine qui ont toujours vécu sur le territoire de la Seigneurie du Triton sont donc adaptés à ses conditions et, par conséquent, ne subissent aucun stress à cet égard, ce qui, par le fait même, améliore leur taux de survie.

Il s’agit donc de donner un coup de pouce à la nature, sans exagérer l’implantation de ce poisson, puisqu’un plan d’eau a un équilibre fragile pour tous les individus qui l’habitent, et il faut en tenir compte.

La truite mouchetée ou omble de fontaine

Salvelinus fontinalis

Nous allons aborder la reproduction de la truite mouchetée. Nous ferons un parallèle entre la reproduction naturelle, qui se déroule dans les plans d’eau, la reproduction artificielle, qui est réalisée en pisciculture, et la reproduction assistée, qui implique l’intervention humaine dans une partie du processus.

Commençons par la reproduction naturelle de la truite mouchetée. Sa période de reproduction est très variable d’une région à l’autre du Québec. Les principaux facteurs qui la déterminent sont la température de l’eau et la photopériode (durée du jour et de la nuit). Pour le territoire de la Seigneurie du Triton, elle se situe au mois d’octobre, mais ailleurs, elle a lieu entre les mois d’août et de novembre.

Lorsque la température de l’eau atteint 13 °C, on observe une augmentation de l’activité dans les frayères. Les mâles, qui atteignent leur maturation sexuelle avant les femelles, sont les premiers à s’y diriger; ils y sélectionnent leur espace, qu’ils défendent avec conviction. Par la suite, les femelles y font leur entrée. La reproduction comme telle se déroule à des températures de 10 °C. La femelle creuse un nid avec sa queue et y dépose ses œufs. La profondeur du nid peut varier de 7 à 15 cm dans le gravier. Le diamètre idéal du gravier est entre 1,5 et 3 cm. Le mâle dépose ensuite sa laitance sur les œufs, et la fécondation y est immédiate. C’est une reproduction externe. Après la ponte, la femelle enterre son nid avec le gravier. Les œufs, à ce moment-là, sont difformes et mous. Il y a de fortes probabilités qu’un certain pourcentage d’œufs soient écrasés à cette étape. Il se peut également qu’il y ait superposition de nids, des reproducteurs frayant l’un par-dessus l’autre, ce qui va entraîner des destructions d’œufs également. On estime qu’une femelle de 100 grammes produit environ 270 œufs.

La truite mouchetée préfère se reproduire dans des ruisseaux ou des rivières avec une certaine vitesse de courant. Mais ce peut également être près d’une résurgence d’eau provenant du fond d’un lac.

Les œufs demeurent enfouis sous le gravier entre 100 et 150 jours, selon la température de l’eau où ils sont incubés. Vers les deux tiers, environ, de leur incubation, on aperçoit deux petits points noirs dans l’œuf : il s’agit des yeux du poisson; on dit alors que l’œuf est embryonné. À son éclosion apparaît un petit poisson avec un sac en dessous du ventre. C’est un alevin vésiculé. Ce sac, appelé sac vitellin, lui permet de s’alimenter pendant un certain temps avant d’émerger du gravier. Son émergence se fait généralement après l’absorption quasi complète du sac vitellin. Elle coïncide aussi avec le printemps et l’augmentation du débit des cours d’eau. Les alevins s’alimentent ensuite d’invertébrés benthiques au début. Lorsque la frayère est située à l’émissaire du lac (sortie), certains alevins seront entraînés par le courant et dévaleront plus loin; ils ne seront pas en mesure de revenir dans le lac.

On estime à environ 13 % la quantité d’alevins qui émergent des frayères naturelles au printemps. Très peu d’études traitent de la question. Les mortalités peuvent être liées, entre autres, à un ensablement des frayères, au faible taux de fécondation des œufs lors de la reproduction (on sait qu’elle se fait souvent dans une zone où la vitesse de courant est assez élevée et que les spermatozoïdes ne sont pas de bons nageurs), au manque de nourriture pour les alevins au début, à la prédation et à la compétition alimentaire. Bref, tous ces facteurs peuvent influer sur le taux de survie.

Le taux de croissance dans la nature est lié à plusieurs facteurs environnementaux : la compétitivité, la productivité, le pH, les conditions d’oxygène et autres. Généralement, les alevins du printemps atteignent une taille moyenne d’environ 10 à 15 cm. C’est ce que l’on qualifie de fretin. Par la suite, lorsqu’ils atteignent une taille de 20 cm ou plus et jusqu’à leur maturation sexuelle, on les appelle truitelles. Et lorsque leur maturation sexuelle est atteinte, ce sont des truites.

En pisciculture, la période de reproduction est liée aux mêmes facteurs que dans la nature, soit à la photopériode et à la température de l’eau. On peut modifier la photopériode d’une truite mouchetée pour qu’elle se reproduise plus tôt dans l’année, sans conséquences néfastes sur sa santé. En changeant la durée du jour et de la nuit, on peut amener une truite mouchetée qui se reproduit habituellement au mois d’octobre à le faire au mois de juillet, soit trois mois à l’avance. Le fait de précipiter la période de reproduction a aussi une influence sur la maturation sexuelle. Cette dernière peut être devancée de quelques mois. L’avantage, pour le pisciculteur, est que les œufs et les alevins arrivent dans une période où la température de l’eau est plus élevée, ce qui permet aux truites de gagner en croissance avant l’hiver. Cette façon de faire entraîne un développement plus rapide des truites et permet de réduire leur séjour en pisciculture. Certains pisciculteurs recourent à la photopériode, et d’autres respectent le cycle naturel de la truite.

La reproduction en pisciculture se fait de la façon suivante : les femelles et les mâles sont séparés deux semaines avant la période de reproduction, pour éviter que les femelles ne libèrent leurs œufs dans l’étang. Habituellement, une truite mâle est utilisée pour féconder les œufs de trois femelles. Ces derniers sont déposés dans un plat, sans eau. Ils sont extraits manuellement, en exerçant une légère pression sur le ventre de la femelle. On fait la même chose avec le mâle pour faire sortir la laitance. L’eau semble nuire à la motilité des spermatozoïdes. Les œufs baignent dans le liquide ovarien contenu dans la cavité abdominale de la femelle. On mélange doucement la laitance avec les œufs et on attend environ deux minutes pour laisser le temps à la fécondation de se produire. Par la suite, on rince les œufs pour en retirer la laitance et on les place soit dans des incubateurs ascendants, soit sur des claies en inox ou dans des incubateurs à tiroirs. Au début, les œufs sont mous et difformes, mais ils durcissent au bout de quatre heures. Les géniteurs étant sélectionnés de façon rigoureuse, le taux de fécondation des œufs atteint près de 100 %.

En pisciculture, l’incubation des œufs se fait à des températures plus élevées que dans la nature, ce qui accélère l’éclosion. Ainsi, des œufs incubés à 9 °C mettront 50 jours à éclore, comparativement à 100 à 150 jours en pleine nature. Environ deux à trois semaines après leur éclosion, les alevins auront résorbé leur sac vitellin et commenceront à manger de la nourriture artificielle environ une douzaine de fois par jour, puisqu’ils n’ont pas un gros estomac pour emmagasiner des aliments. Généralement, ils seront placés dans une eau chauffée à une température avoisinant les 10 °C en hiver, pour améliorer leur croissance. Ainsi, les alevins peuvent mesurer entre 7,0 et 10 cm dès le mois de juin et atteindre, à leur premier automne, de 17,5 à 25 cm; dans la nature, leur taille varie entre 10 et 15 cm dans les meilleures conditions.

La reproduction assistée consiste à donner un petit coup de pouce à la nature, en minimisant l’intervention humaine. Lors de la période de reproduction, en automne, on se présente sur les sites de reproduction répertoriés. Des engins de capture de type cages trappes sont installés pour attraper les géniteurs en montaison. Ils sont frayés manuellement sur place, de la même façon qu’en pisciculture. Après la fécondation, qui est fort probablement plus élevée que de façon naturelle, puisque les paramètres sont contrôlés, les œufs sont déposés dans les frayères qui ont été aménagées dans les tributaires (ruisseaux) des lacs. Ces frayères sont installées dans des endroits propices, où la vitesse du courant est élevée, afin d’éviter l’ensablement au printemps, et où le gravier est propre et de bonne taille pour permettre aux alevins de rester à l’abri des prédateurs avant leur émergence.

Enfin, la maturation sexuelle de la truite mouchetée se passe à ses deuxième et troisième années. Des mâles précoces sont matures dès leur première année. La durée de vie d’une truite mouchetée dans la nature est d’environ 5 ans, rarement plus de 8 ans. En pisciculture, certains individus peuvent vivre jusqu’à 10 ans.

Saviez-vous que… ?

1. En réalité, la truite mouchetée n’est pas une vraie truite, mais plutôt un omble, et fait partie de la famille des salmonidés.

2. La truite mouchetée estoriginaire du nord-est de l’Amérique du Nord et elle a été introduite en Europe dans les années 1880.

3. La plus grosse truite mouchetée capturée au Canada pesait plus de 6,6 kg… Elle a été prise en Ontario, dans la rivière Nipigon, en 1916, par le Dr J. W. Cook. Taille : 79 cm (31,5 po) Poids : 6,6 kg (14,5 lb) La deuxième plus grosse truite a été prise ici, sur le territoire du Club Triton; elle pesait 12 livres et 8 onces et fut pêchée par Harral Tenney en 1928.

4. Un omble de fontaine mâle est plus coloré et possède une plus longue tête qu’un individu femelle.

5. Dans le sud du Québec, la durée de vie d’une truite mouchetée à l’état sauvage est de 4 ans, occasionnellement de 5 ans.

6. La truite mouchetée ne vit pas en banc, sauf durant la période de reproduction.

7. Plusieurs truites peuvent se trouver aux mêmes endroits, à cause des conditions d’alimentation ou de température.

8. À taille comparable, un omble de fontaine de rivière est plus musclé et plus fort qu’un individu de la même espèce vivant dans un lac.

9. La truite mouchetée est particulièrement possessive et elle ne laisse approcher aucun de ses congénères sur son territoire.

10. La truite mouchetée préfère les eaux fraîches, dont la température se situe entre 13 et 20 °C, et bien oxygénées.

11. La truite mouchetée est particulièrement active au printemps et à l’automne, quand l’eau froide lui permet de se rapprocher du rivage.

12. Les gros ombles de fontaine ont priorité sur les petits (compétition hiérarchique), ce qui leur procure des abris plus sécuritaires et une meilleure nourriture.

13. Chaque petite vibration soudaine dans l’eau est captée par la ligne latérale de l’omble et le fait fuir.

14. La couleur de la chair de la truite mouchetée peut être rosée ou blanchâtre, selon la composition de sa diète. On peut même trouver les deux teintes dans un même lac.

15. La truite mouchetée est carnivore et mange presque tout ce qui bouge et qui peut entrer dans sa bouche. Elle mange également de minuscules organismes appelés zooplancton. Les plus gros spécimens d’omble de fontaine peuvent manger des sangsues et même des couleuvres.

16. La zone littorale comprise entre 0 et 6 m de profondeur est la plus productive en truite mouchetée.

17. Le nombre d’œufs que peut pondre une truite mouchetée femelle est proportionnel à son poids… environ 330 œufs par 100 grammes.

18. Une truite mouchetée pond ses œufs habituellement dans un ruisseau ou une rivière, où l’eau est courante. Elle peut également les pondre dans des résurgences de lacs.

19. Lors de la fraie, les œufs de truite mouchetée sont enfouis dans le gravier, de la mi-septembre à la fin d’octobre. Ils éclosent sous la forme de larves durant les mois de mars et d’avril.

20. Les larves de truites mouchetées se nourrissent de leur sac vitellin pendant 4 à 6 semaines… et sortent finalement du gravier lors du dégel en avril-mai.

21. La période de reproduction de la truite mouchetée, appelée fraie, a lieu à l’automne… et est déclenchée par une bonne combinaison de la photopériode et de la température de l’eau.

22. Pendant la période de fraie des truites mouchetées, les mâles deviennent plus colorés et un crochet peut se développer sur leur mandibule inférieure.

23. Selon la qualité de la frayère, le taux d’éclosion des œufs de truite mouchetée peut varier de 10 à 15 %.

24. La truite mouchetée creuse un nid pour y déposer ses œufs dans le gravier avec sa queue. Les ombles de fontaine juvéniles dont les œufs ont éclos tôt au printemps s’appellent alevins dès les premières semaines estivales.

25. Un œuf de truite mouchetée possède une structure calcaire externe qui peut facilement être endommagée par l’acidité de la pluie.

26. La truite mouchetée est particulièrement affectée par les apports de sédiments fins sur les frayères; ils nuisent à sa reproduction et à sa survie. Pour les aider, chaque année avant la fraie, nous nettoyons les frayères afin d’éliminer le plus possible de sédiments, feuilles et autres obstacles qui les rendraient moins attrayantes.

27. Les castors ne mangent pas de truite mouchetée, ils mangent des arbres. Mais les truites mouchetées ont plusieurs prédateurs : le huard, le canard plongeur, le vison, la loutre, le balbuzard, le pygargue, des espèces de poissons carnivores et d’autres qui mangent les œufs dans les frayères.

28. Parmi la population du Québec, 57 % des gens pratiquent une activité dans la nature, soit 3,4 millions de Québécois; 813 000 personnes s’adonnent à la pêche sportive d’une façon régulière au Québec.

29. Les pêcheurs dépensent 1 000 000 000 $ chaque année pour leur activité; 1,6 million de personnes aimeraient essayer la pêche sportive. Si seulement 10 % s’y mettaient, cela générerait des retombées de 206 millions supplémentaires.

30. La joue de la truite est appelée filet mignon; c’est la partie la plus tendre et la plus charnue du poisson.

31. Vous pouvez aider l’espèce tout en pratiquant votre sport favori, en limitant vos prises (il n’est pas toujours nécessaire d’aller chercher son fameux quota…), en pratiquant la remise à l’eau de façon adéquate et en respectant les lois et règlements en vigueur.

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